Rapport de stage
Voies vertes : choix techniques
D. DELAYE
Séparées des circulations motorisées, les voies vertes se situent dans un environnement varié, tantôt urbain, tantôt rural, dans des parcs ou des espaces naturels.
Des choix opérés lors de la conception et de l’aménagement dépendra le type d’utilisateurs que l’on pourra accueillir sur ces itinéraires : ensemble des usagers non-motorisés - piétons, cyclistes, personnes à mobilité réduite, rollers, voire cavaliers ou fondeurs.
S’il est difficile de faire cohabiter sur un même espace piéton, cyclistes et cavaliers, par exemple, des cheminements séparés et des revêtements différents pourront être prévus.
Le coût, la facilité d’entretien et la pérennité de l’ouvrage ne doivent pas être les seuls critères de choix : l’intégration du projet dans l’environnement traversé doit être étudié avec soin. Voies vertes : choix techniques
La voie verte doit répondre à plusieurs types de demandes émanant de publics très divers. Le choix entre les différents partis d’insertion dans le paysage et l’aménagement de la voie avec ses abords relèvent d’une étude de faisabilité, voire d’une étude d’impact, mais surtout d’une décision politique pour en déterminer les usages, après concertation avec les associations.
J. NUNES/AF3V
Insertion paysagère des voies vertes
Sur les aménagements en site propre que l’on appelle voies vertes, piétons, cyclistes, rollers, personnes à mobilité réduite – et, dans certains cas, cavaliers – doivent pouvoir cohabiter en toute sécurité
Les voies vertes présentent souvent un intérêt environnemental (écologique, patrimonial, paysager,…) qu’il convient de prendre en compte dans la conception et la réalisation de l’itinéraire.
Valoriser le territoire traversé
Qu’il s’agisse de tourisme, de loisirs, de liaisons entre communes ou de mise en valeur de sites délaissés, une voie verte permet toujours de découvrir un territoire