Décentralisation
La décentralisation peut-elle être un objet d’étude des sciences sociales ?
Ce thème a toujours été longtemps soutenu non seulement par les chercheurs comme : Jean Pierre Olivier de Sardan , Thomas Bierschenk , Dr Kassibo, Yaouaga Félix Koné Crozier, Claude Fay et par tant d’autres. Il s’agit de situer cette problématique dans le débat général des sciences sociales notamment sur le terrain d’investigation de la Socio-anthropologie et du Développement. Ainsi, quatre questions centrales pour une socio‑anthropologie de la décentralisation ont été discutées par les grands chercheurs en Sciences Sociales à Savoir : La question des modes locaux de gouvernance
On a pu parler aussi des régimes politiques locaux, des Gouvernementalités locales, peu importe. Partout il existe des formes, rurales ou urbaines, de gouvernance de proximité, souvent relevant d'une combinaison de centres de pouvoir multiples, en partie absents des organigrammes et des textes juridiques. Or la décentralisation devrait, si elle est mise en œuvre de façon sérieuse (ce qui n'est pas acquis partout), constituer un changement important. Elle devrait avoir des effets structurants forts sur les modes locaux de gouvernance. Une série d'interrogations en découle. Quelles fonctions étatiques seront assurées par les nouvelles collectivités locales, et comment ? Pourront‑elles mieux contrôler la violence et arbitrer les conflits ? Seront‑elles à même de produire des normes et régulations