Définition coût historique
Ce principe comptable consiste à respecter la valeur nominale de la monnaie sans tenir compte des variations de son pouvoir d'achat. Il suppose donc que l'unité monétaire est une unité de mesure stable et que l'on peut additionner les unités monétaires de différentes époques.
Les enjeux liés aux principes comptables
D'un point de vue économique, la comptabilité générale a pour but de transmettre une information comptable fiable et cohérente. Ainsi selon l'article L123-14 du code de commerce :
« Les comptes annuels doivent être réguliers, sincères et donner image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l'entreprise. »
Lorsque l'application d'une prescription comptable ne suffit pas pour donner l'image fidèle mentionnée au présent article, des informations complémentaires doivent être fournies dans l'annexe. Si, dans un cas exceptionnel, l'application d'une prescription comptable se révèle impropre à donner une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ou du résultat, il doit y être dérogé. Cette dérogation est mentionnée à l'annexe et dûment motivée, avec l'indication de son influence sur le patrimoine, la situation financière et le résultat de l'entreprise.
Le respect d'un certain nombre de principes comptables est donc nécessaire, afin de garantir la fiabilité de l'information comptable
Le coût historique, contrairement à la juste valeur, est le principe selon lequel un actif garde la valeur qu’il avait lors de son enregistrement comptable, même si avec le temps, il se déprécie. Il correspond au principe de prudence qui consiste à comptabiliser les éventuelles pertes mais pas les profits qui peuvent être engendrés. Le coût historique est un principe fondamental dans la comptabilité française qui est une représentation chiffrée du patrimoine juridique possédé par une entreprise. L’évaluation au coût historique est uniforme, cela lui donne donc un