L’anthropologie consiste en un certain regard sur les êtres humains vivant dans un contexte social, culturel, politique, économie, matériel particulier. Elle postule du fait que l’être humain n’existe pas en soi mais que tout est relatif à un contexte. Contrairement à la philosophie, on met à l’épreuve les idées par l’observation de la réalité et non par son propre raisonnement sur les choses. On a des raisonnement pseudo-anthropologiques sans forcément s’en rendre compte dans la vie courante, comme en parlant des jeunes de banlieue. L’anthropologie est un perfectionnement de ces raisonnements instinctifs.
Une des attitudes parties du travail anthropologique consiste à soumettre à la critique les lieux-communs, y compris ses propres idées reçues. Cette attitude réflexive n’a pas toujours fait partie de l’anthropologie. Une des idées reçues sur l’anthropologie est que les anthropologues ne s’intéressent qu’à des cultures lointaines, exotiques. A l’origine, l’anthropologie s’est beaucoup penchée sur des peuples dits «primitifs» mais depuis longtemps l’anthropologie n’est plus réservée à ces cultures. Il n’y a plus vraiment de sens à séparer ce qui serait autre et non. «notre démarche consiste d’abord à nous étonner de ce qui nous est le plus familier, ce que nous vivons quotidiennement dans la société dans laquelle nous sommes nés, et à rendre plus familier ce qui nous est étranger (les comportements, les croyances des sociétés dans lesquelles nous aurions pu naitre.)»
Il y a un va et bien permanent entre soi et l’autre, tout en gardant à l’esprit que nous puissions être un autre aussi.
Si le terme d’ethnologie est plutôt désuet, l’ethnographie désigne les données récoltées sur le terrain, les notes prises en observation. Les diverses dimensions auxquelles les anthropologues s’intéressent engendrent un certain nombre d’appellation différentes comme l’anthropologie politique, économique...
L’anthropologie a des points communs avec plusieurs