Démarche libération
Quelles démarches sont mises en place lors de la libération?
Tout d’abord, il est important de préciser que seulement 10 à 15 % de la population carcérale a accès à des formations. Ensuite, 75 % des détenus déclarent, au mieux, avoir un diplôme de primaire. Ses chiffres ne suffisent pas à comprendre le parcours du combattant que peut représenter une réinsertion professionnelle pour un ex-détenu. De nombreux anciens détenus se retrouvent dans une situation précaire dès leur sortie de prison. S’ils se retrouvent dans ce milieu qui leur est précaire, c’est parce que ceux-ci ont énormément de difficultés à (re)trouver un travail. Ils n’arrivent donc pas à se réinsérer sur le marché de l’emploi. Une loi, celle de 2005 qu’on qualifie de loi des principes, organise l’enfermement des personnes prévenues et condamnées et met l’accent sur les droits des détenus. Elle précise la mission de préparation à la réinsertion au sein de l’administration pénitentiaire. Conformément à la loi spéciale de réforme de l’Etat de 1980, l’organisation des activités à destination des détenus appartient aux entités fédérées, compétente notamment en matière d’éducation permanente et de formation professionnelle.
Nous pouvons donc nous poser cette question : « Que font les prisons pour tenter de favoriser l’intégration sociale des détenus pendant et après leur peine ? » Nous nous sommes interrogés et nous avons cherché à savoir ce qui était mis en place au sein de certaines prisons francophones pour favoriser une certaine réinsertion sociale. Dans ce qui va suivre, on peut constater que certaines prisons qualifiées de « plus petites », offrent moins de formations et on un programme plus mince que celles qui sont qualifiées de «plus grandes