La recherche de la connaissance, recherche centrale de notre existence qui nous permet de fuir l’inconnu qui nous fait peur, implique beaucoup de théories qui finissent parfois par se ressembler. Ainsi, des théories finissent souvent par avoir des liens entre elle et, donc, se complètent. Les comparer pour mieux les comprendre et ainsi s’éloigner de l’inconnu est donc primordial dans notre société. Comme ce sont ces théories qui guident notre société, est-ce une bonne chose que de les comparer pour se rapprocher de la vérité? Est-ce parce qu’une théorie en rassemble deux autres qu’elle est nécessairement plus proche de la vérité? De ce fait, une théorie unique, différente, est-elle nécessairement fausse?
De manière plus spécifique, croyez-vous que la proposition démocritéenne représente un compromis entre les pensées de Parménide et d’Héraclite? C’est la question sur laquelle je me pencherai. Autrement dit, la proposition démocritéenne, énoncé selon lequel la matière est composé d’atomes qui s’assemblent et désassemblent créant le cycle éternel de l’univers, est-elle le rassemblement de deux autres théories, soit celles de Parménide, selon laquelle le monde est fixe, éternel et fini, chaque chose ayant une identité qui ne subit aucun changement (un être) et d’Héraclite, selon laquelle chaque chose est en éternel changement, une chose ayant toujours quelque chose de différent par rapport à un autre moment, ce qu’on appelle le devenir? Je défendrai la thèse selon laquelle la théorie démocritéenne représente une fusion partielle, car elle ne fusionne pas tous les éléments des deux théories, mais certains d’entre eux, de ces deux autres théories. Naturellement, il faut considérer que la théorie démocritéenne ne rassemble pas entièrement les deux autres théories, mais se retrouve plutôt en accord avec elles d’un point de vue général. De plus, il ne faut pas penser que c’est une théorie absolue, car elle en rassemble d’autres, les enjeux scientifiques de découverte de