Dépendances et affectivité
C’est à ces questions que nous allons essayer de répondre. Nous verrons tout d’abords les différentes théories de l’apprentissage, puis nous nous intéresserons aux différents types de dépendances et enfin nous verrons la dépendance d’un point de vue social.
Vivre une dépendance est une pathologie. Qu’est-ce que la notion de dépendance ? Selon le DSM (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, publié par l’association américaine de psychiatrie), la dépendance est un mode d’utilisation inapproprié d’une substance, entraînant une détresse ou un dysfonctionnement cliniquement significatif. Pour l’OMS, un désir puissant ou compulsif d’utiliser une substance psychoactive, des difficultés à contrôler l’utilisation de la substance ou la poursuite de la consommation de la substance malgré la survenue de conséquences manifestement nocives sont des exemples de symptômes d’une dépendance. L’addiction, ou dépendance, naît de la rencontre d’un sujet avec un produit à un moment socioculturel donnée.
Intéressons nous aux lois de l’apprentissage. Selon Pavlov, les réactions acquises par apprentissage et habitude deviennent des réflexes lorsque le cerveau fait les liens entre le stimulus et l’action qui suit. Il fait une expérience avec un chien, il va l’habituer à prendre sa nourriture après un stimulus sonore. A la longue, la salivation de ce dernier peut être déclenché uniquement grâce au stimulus sonore. La sécrétion de la salive peut être provoquée par un contact direct avec la nourriture ou par un stimulus lié à celle-ci, tel un son de cloche par exemple. Pavlov décrit deux types de réflexes : les reflexes innées, que