Le classique excercice du discours du 14 juillet a été largement commenté dans la presse. Les éditorialistes jugent que "l'assurance, la confiance" de François Hollande confine à la "méthode Coué". "En Hollandie, on n'a pas inventé la potion magique, mais on cultive la méthode Coué", estime Philippe Palat dans Le Midi Libre. Pour Florence Couret de La Croix "face aux esprits incrédules, François Hollande oppose l'assurance, la confiance et le refus du dénigrement de soi", mais regrette-t-elle, "cette posture, dans sa répétition, confine à la pensée magique".
De son côté Jean-Claude Kiefer des Dernières Nouvelles d'Alsace pense que "le chef de l'Etat est dans son rôle lorsqu'il veut redonner confiance aux Français" même s'il "est inutile de vouloir transformer toute la population en adepte de la méthode Coué". "François Hollande reste le commentateur idéal de son action, plus que l'acteur d'une politique clairement assumée. Parce qu'il sait d'expérience que rien n'est simple, qu'il existe toujours une solution et son contraire et qu'il ne veut pas prendre le risque de se tromper", analyse Jean Levallois dans La Presse de la Manche.
Une "stratégie d'évitement de la réalité"
Ils sont plusieurs à voir dans l'attitude de François Hollande une "stratégie d'évitement de la réalité", comme Patrice Chabanet du Journal de la Haute-Marne. "Les Français aimeraient croire que François Hollande a pris la mesure du mal qui ronge le pays, que sa vision floue à dix ans ne cache pas une incapacité à regarder sur le pas de la porte", écrit Pierre Frehel dans Le Républicain Lorrain. La crainte de Jean-Marcel Bouguereau de La République des Pyrénées est que "ce volontarisme qui ressemble à une banale méthode Coué" puisse "être à terme contreproductive".
La méthode Coué
"Le chemin dessiné par le Président était pavé de bonnes intentions. Il n'ignore pas qu'il est parsemé de mines", souligne Ivan Drapeau de La Charente Libre. Il fait partie de ceux qui ne croient pas en