Désert de Le Clezio
Roman publié en 1980.
Obtient le Prix Nobel de Littérature en 2008 pour l’ensemble de son œuvre.
Le Clezio est considéré comme le plus grand écrivain français vivant.

Résumé :

Ce roman se compose de deux récits qui alternent et se succèdent : celui de Nour, jeune Touareg en 1910, et celui de Lalla, jeune descendante de Nour, en 1970.

L’un se déroule dans le désert (typographie particulière).
Il raconte, pendant l’hiver 1909-1910, la migration des « hommes bleus » chassés du Rio de Oro dans les premières années du 20e siècle par les soldats français.
Guerriers, femmes, enfants, troupeaux de chèvres, chameaux, chevaux, remontent vers le Nord.
Cette caravane est menée par le grand chef religieux, le cheikh Ma El Aïnine, est nommé l’Eau des Yeux car il guérit par imposition des mains. Ils ont soif, ils sont miséreux et leurs vivres s’épuisent. Les fuyards sont en colère et veulent entreprendre, derrière leur cheikh, une guerre sainte contre l’envahisseur. Ils espèrent trouver une terre qui les accueillera. Dans les villes aux remparts de boue séchée qu’ils atteignent enfin, les habitants refusent d’ouvrir leurs portes. Alors ils repartent.
Nour, adolescent, suit la longue marche de sa tribu de Smara à Tiznit et guide le saint homme, vieillard aveugle accroché à son épaule. Le vieillard est peu à peu abandonné par ses fils et ses fidèles.
La guerre sainte devient un véritable calvaire qui se terminera en boucherie quand les derniers cavaliers seront mitraillés par les hommes du Colonel Mangin. Nour échoue sur la côte à proximité d’Agadir. C’est là sans doute qu’il fonde une famille avant de s’en retourner peut-être au désert, le roman se contente de le suggérer. C’est à cet endroit, devenu bidonville et appelé La Cité que commence l’histoire de Lalla, sa probable petite-fille.

Le second récit raconte l’histoire de Lalla, élevée par sa tante, et qui vit dans ce bidonville. Quand ses corvées sont finies, son grand plaisir est de