Désirer est ce nécessairement souffrir ?
Dans un premier temps nous allons montrer que le désir peut être une puissance positive. Puis dans un deuxième temps, nous montrerons que le désir a malgré tout la souffrance comme associé. Enfin nous verrons que le désir n’est tout de même pas destructeur et totalement négatif si on met en œuvre des moyens pour éviter cela.
I. Nous aurions pu penser que désirer n’est pas forcément souffrir.
A. Le désir est associé au plaisir, à la satisfaction
Par exemple, manger avec appétit des bonnes choses, comme un bon épicurien, c’est être satisfait de la nourriture qu’on a et non de celle qu’on a pas. Le désir peut donc être défini comme la capacité de se réjouir de ce que l’on a au lieu de vivre constamment dans la souffrance d’un manque. Pour Epicure dans Lettre à Ménécée , les désirs apportent le plaisir et la satisfaction. En effet, il pense que le plaisir est un état du temps présent. Les désirs naturels et nécessaires apporteraient donc le bonheur immédiat. Pour Epicure, le désir est donc positif : « le désir est le commencement et la fin de la vie »
B. Le désir est l’essence profonde de l’homme
Dans son œuvre Ethique, Spinoza dit que « Le désir n’est