Zadig1
Zadig, grande œuvre philosophique suscitant la controverse, l’injustice et l’ironie a été écrite par Voltaire en 1748. Zadig, personnage principal à la fois intelligent, honnête et positif incarne le rôle d’un philosophique du temps des Lumières. Dans le conte philosophique, Voltaire démontre bien les qualités du jeune Babylonien qui font de lui un juste et philosophe bien aimé du peuple en général. Dès le premier chapitre, l’auteur révèle la sagesse de Zadig et amène l’idée aux lecteurs qu’ils auront bien à apprendre de ce celui-ci. «Il était aussi sage qu’on peut l’être, car il cherchait à vivre avec des sages. Instruit dans les sciences des anciens Chaldéens, il n’ignorait pas les principes physiques de la nature tels qu’on les connaissait alors …» (p.71) À l’époque de Voltaire, la philosophie et la science étaient des sujets étroitement liés, car on s’appuyait sur la connaissance pour épauler des faits. La sagesse, abordée dans ce passage, fait mention d’une vertu, d’un idéal philosophique qui unissait les grands penseurs à l’époque et se définissait comme une grande qualité, une preuve de perspicacité.
La théorie de la connaissance est un autre mérite que les philosophes appréhendaient très bien et dans le chapitre 3, on peu clairement retrouver cette qualité dans la nature de Zadig; La chienne de la reine de Babylone, ainsi que le cheval du roi ont disparu. Sans avoir vu le moindre animaI, c’est par observation, puis déduction en ayant bien réfléchi les traces laissés au sol que Zadig a réussi à décrire à l’«eunuque» et au «grand veneur» la description exact du chien et du cheval. Zadig se retrouve dans une fâcheuse position après qu’on l’accuse injustement de vol. «. J'ai vu sur le sable les traces d'un animal, et j'ai jugé aisément que c'étaient celles d'un petit chien … D'autres traces en un sens différent, qui paraissaient toujours avoir rasé la surface du sable à côté des pattes de devant, m'ont appris qu'elle avait les