Ecole primaire, ecole de la citoyenneté du travail
VERS
LA CITOYENNETE DU TRAVAIL
Ce document intitulé « L’école primaire, étape première vers la citoyenneté du travail », est un article de Michel DIEULIVOL, inspecteur adjoint à l’inspecteur d’Académie.
Dans cet article paru dans la revue « Arum, la revue de l’Académie de la Réunion », l’auteur annonce pour ce début de rentrée de 2002, le plan d’action élaboré en matière de combat contre l’illettrisme, de maîtrise de la lecture.
En effet, Luc Ferry, à l’époque ministre de la jeunesse, de l’Education nationale et de la recherche, avait fait de l’illettrisme, son principal atout dans le cadre de la continuité du Plan pour l’école, afin de lutter contre l’échec scolaire.
Ainsi, ce texte définit principalement les mesures déployées pour réduire la fracture scolaire selon l’expression de l’auteur, en école primaire (une école qui accueille des enfants puis les transforme en élève et enfin en citoyen). Ceci nous amène à soulever la problématique suivante :
En quoi l’école primaire est-elle un rouage essentiel dans la transmission de la citoyenneté du travail ?
Rappelons que la citoyenneté se rapporte à la qualité du citoyen, c’est-à-dire l’appartenance à un Etat et se définit comme un ensemble de droits et de devoirs réciproques : celui qui est membre d’un Etat, doit jouir des droits mais doit également remplir des devoirs.
Le citoyen dans le cadre de la citoyenneté du travail, réclame légitimement de l’Etat, le respect de ses droits en la matière, parce que l’Etat réclame légitimement du citoyen l’accomplissement de certains devoirs. En résumé, le citoyen se doit entre autre d’apporter sa force de travail à la Nation et l’Etat, lui assurer une certaine contribution.
Pour répondre à cette problématique, il convient de définir l’école primaire dans un premier temps comme le lieu privilégié du vivre-ensemble et donc de la socialisation, puis dans un deuxième temps, comme un lieu d’apprentissage et d’exercice de