economie de la pme
1997; Mia et Chenhall, 1994; Carr et Needham, 1997; Chia et Gul, 1994; Gul, 1991;
Govindarajan et Fisher, 1990; Govindarajan et Gupta, 1985). Ces études, qui s’inscrivent dans un courant positiviste, étudient la plupart du temps la performance sous un angle financier. Hors, l’entreprise évolue dans un environnement de plus en plus complexe. La performance définie en terme financier ne suffit plus (Kaplan et Norton, 1996). À une ère où la concurrence s’exerce sur plusieurs facteurs et où les risques d’entreprise se multiplient, la réussite de l’entreprise ne se traduit plus strictement en terme d’augmentation du bénéfice ou du rendement sur capital investi.
La performance devient multicritères et sa mesure doit tenir compte de cette caractéristique.
Les écrits sur le sujet abondent, tant sur le plan professionnel que scientifique. Les travaux de
Kaplan et Norton (1992), réactualisent le sujet en présentant un modèle de mesure de la performance qui tient compte à la fois de la dimension financière et des dimensions liées aux opportunités de croissance de l’entreprise, tels les clients, les processus internes, l’apprentissage et l’innovation. L’ensemble des indicateurs visant à mesurer cette performance à plusieurs dimensions est maintenant largement connu sous l’appellation de «tableau de bord équilibré2».
Ce modèle a été implanté dans plusieurs grandes entreprises nord américaines, européennes et australiennes, mais l’application d’indicateurs de performance multicritères dans des