economie des coûts de transaction
Introduction
Des pratiques qui semblent anticoncurrentielles (intégration verticale, choix contractuels déséquilibrés) sont en réalité légitimés par une recherche d’efficacité, c’est-à-dire par une volonté d’économiser les coûts de transaction.
Première partie
La théorie des coûts de transaction : genèse et concepts de base
I. Le concept des coûts de transaction
L’article de Ronald Coase
Pourquoi existe-t-il des firmes ?
Si le marché n’est pas l’unique moyen de coordonner l’activité économique, c’est qu’il existe des coûts à recourir au système de prix, des coûts de transaction.
Les coûts de transaction correspondent aux coûts de la découverte du prix, c’est-à-dire aux coûts de négociation des contrats, de recherche d’un partenaire, de contractualisation à répétition dès lors que les contrats sont des arrangements de court terme répétés.
La firme est conçue comme un mode de coordination où les incitations sont faibles, les contrôles administratifs forts et les conflits réglés en interne.
Oliver Williamson et la théorie des coûts de transaction
La firme est analysée comme la solution organisationnelle qui émerge dès lors que les difficultés contractuelles sont trop importantes pour passer par le marché.
Les hypothèses de la théorie des coûts de transaction
Rationalité limitée, incertitude et incomplétude contractuelle…
Rationalité limitée : limites neurophysiologiques = incapacité des agents à articuler leurs connaissances et leurs impressions au travers de signaux qui permettraient d’être compris de tous ; limites de langage.
L’agent ne se heurte aux limites de sa rationalité que lorsqu’il est confronté à un environnement incertain et/ou complexe, l’empêchant d’atteindre l’optimum. Pour des transactions complexes, la conception de contrats complets n’est plus une solution possible. Devant son impossibilité à anticiper toutes les situations futures possibles et à mettre au point les décisions