CHAPITRE 2 : LE CENTRE ET LA PÉRIPHÉRIE

SECTION 1 : L’EXITENCE DU CENTRE ET DE LA PÉRIPHÉRIE

Dans le modèle centre - périphérie, chez des auteurs comme AMIN, ARENDT, on suppose l’existence d’un pays, d’un territoire et d’une ville en particulier, qui va régir l’ensemble d’un territoire périphérique ou qui va énoncer des termes souhaitables de l’ordre international. Le centre « organise » des relations, dresse la configuration entre celui qui est au centre et celui qui est à la périphérie. Elles se vérifient au niveau pratique car on voit que des villes concentrent des richesses, des décideurs… et toutes ces richesses ont tendance à venir et ce centre décide également pour des parties de la périphérie.
Le dominant, le centre n’exerce jamais sa puissance seule. Il n’y a pas de modèle autarcique du dominant. Il a besoin des autres pour être dominant. Les USA ne peuvent pas dominer le monde seuls, ils sont obliger de gérer des relations avec des tiers qui font la puissance des USA. Le dominant n’est jamais seul.
Les pays tiers vont jouer leurs intérêts en cherchant la meilleure protection ou le meilleur dominant possible.
Les iraniens cherchent des dominants, des pays forts, des alliés. Ils sont adversaires des américains depuis la chute du shâh (30 aine d’années). Avant ils étaient partenaires avec les américains.
Le centre doit également garantir la stabilité de la configuration, il ne peut pas tolérer de rébellion, d’instabilité. Le centre doit faire preuve de générosité avec les pays de la périphérie pour éviter un retournement d’alliance. Il faut que le dominant ait des réserves financières. Soit elle dispose des ressources, soit ils sont obligés d’appeler à l’aide des financiers (+de 40% de la dette politique américaine est détenue par les chinois).
On voit historiquement apparaître le dominant et le financier et à long terme, on voit que ce n’est pas toujours la même personne qui tient les deux rôles.

SECTION 2 : EMPIRE-MONDE ET ÉCONOMIE-MONDE