Economie monétaire et financiere internationale
Cependant dés l'éclatement de la crise et son aggravation suite à la faillite de Lehman Brothers, l'arme des taux semblait bien impuissante à stimuler l'économie après une série de baisses successives.
Aux Etats-Unis, le potentiel de détente des taux d'intérêt à court terme est épuisé. Il est déjà proche de zéro. En Europe, la BCE pourrait rapidement passer sous la barre de 1 % et se retrouver dans la même situation que son homologue américain.Que reste-t-il aux banques centrales pour combattre la récession quand l'arme des taux a été utilisée et s'avère inopérante?.
Ainsi, les banques centrales des pays développés ont engagé des mesures de PMNC pour enrayer les faillites bancaires et apporter une solution à la crise financière.Parmi les mesures envisageables, et d'ampleurs différentes selon les BC, on pouvait retenir trois catégories:
• les mesures visant à orienter les anticipations des agents privés relatives à la trajectoire future des taux directeurs,
• les mesures visant à augmenter la taille du passif de la banque centrale, donc la base monétaire,
• enfin, les mesures visant à modifier la composition des actifs de la banque centrale.
Ces mesures de PMNC ont pour avantages: − de retrouver un canal de transmission de la politique monétaire quand le canal traditionnel ne fonctionne plus ; − de contrôler l’usage de la liquidité au lieu de l’injecter au hasard, donc de réduire le risque de bulles