Economie
Ces théories s’opposent aux théories du 16ème siècle. A cette époque apparait le concept d’« Etat Nation » crée par Jean Bodin (économiste français (1530 – 1596)).
Il invente la conception de l’Etat moderne c'est-à-dire c’est l’Etat qui fait l’unité d’un royaume et l’unité est l’application de la même loi sur l’ensemble du territoire.
Avec ceci va se poser la question de la richesse de l’Etat-Nation. Durant les 16 ème et 17 ème siècles, beaucoup d’auteurs vont soutenir l’idée qu’il faut taxer les produits entrants dans le royaume. La définition de cette taxe est la suivante : elle va limiter les importations ce qui permettra d’avoir un surplus commercial pour la nation.
Cet excédent de la balance commerciale signifie une entrée de monnaie qui va être considéré comme un effet bénéfique à la croissance de la richesse nationale.
L’argumentation introduit aussi l’idée que la taxe fournit des recettes fiscales au souverain qui constitué un argument supplémentaire.
Les théories du commerce se construisent en opposition avec celles-ci. L’auteur le plus caractéristique de cette période est Adam SMITH (économiste anglais (1723-1790)) qui est le fondateur de la discipline économique. Il s’oppose aux auteurs qui défendent les taxes et qui s’appellent les « Mercantilistes ». C’est donc un terme inventé par Smith pour regrouper tous les auteurs qui défendaient les taxes.
Il met notamment l’accent sur cette mauvaise image du commerce car celui-ci est nécessairement conflictuel puisque l’excédent commercial d’un pays implique forcément un déficit pour un autre pays. Pour Smith, cette position est fausse ce qu’il va tenter d’expliquer par le fait que tous les pays peuvent s’enrichir avec le commerce. Il faut cesser de voir le commerce international comme un jeu à somme nulle. Cette vision est vue par Keynes et par les mercantilistes.
I) Les bienfaits du commerce international
En opposition aux