Economie
L2/ AES
MINI-MÉMOIRE
Sujet:
LES DÉLOCALISATIONS
Les délocalisations
« Rien ne garantit que les emplois détruits par les délocalisations auraient survécu à la compétition internationale ! » À travers cette phrase, le Ministre de la Finance, Luc Frieden (Luxembourg) sous-entend, que si du fait de la concurrence internationale, les emplois devaient disparaître, c’est que leurs structures productives ne sont pas adaptées pour faire face à la mondialisation. Qui dit mondialisation, dit délocalisation. La délocalisation consiste, pour des produits qui auraient pu être produits et consommés dans une même aire géographique, à séparer les lieux de production et de consommation. En d’autres termes, il s’agit pour le gestionnaire de fabriquer là où, c’est le moins cher et de rendre là, où il y a du pouvoir d’achat. Souvent défini, à l’image de Jean Arthuis, comme le comportement économique d’une entreprise, qui transfère tout ou une partie de sa production à l’étranger, afin de réimporter les produits fabriqués à moindre coûts, le phénomène délocalisation répond en réalité à différentes stratégies plus complexes et obéit à une multitude de facteurs. Ainsi, la première partie sera consacrée aux facteurs poussant les entreprises à délocaliser, avant de se tourner vers les limites de ces délocalisations.
Les facteurs de délocalisation
La réduction des coûts
Les gains obtenus grâce à une main-d'œuvre bon marché sont souvent un motif essentiel à la délocalisation des entreprises. Effectivement, avec une main-d'œuvre jusqu'à 50 fois moins chère comme en Inde, les entreprises ont l’occasion d’augmenter leurs marges commerciales, c’est par exemple le cas d’agriculteurs américains délocalisant leur production au Mexique pour profiter des bas taux de salaires horaires. Ces investissements ont des effets positifs sur l'économie, car elles sont complémentaires avec l'emploi et le commerce extérieur. Il peut s'agir d'une stratégie globale, dans