Economie
Historiquement, les sociétés « traditionnelles », issues de la révolution néolithique n'ont connu que des croissances économiques très lentes, voire inexistantes dans de nombreux cas. Le phénomène de fort « développement économique » n'a commencé qu'à partir de la révolution industrielle, dans un espace géographique particulier[réf. nécessaire] : l'Europe et les colonies de peuplement européennes (États-Unis, Canada, Australie…) aux XVIIIe et XIXe siècles.
Échelles temporelles [modifier]
Il en résulte deux éléments à toujours garder à l'esprit.
À l'échelle de l'histoire humaine
Il s'agit d'un phénomène vieux de deux siècles et donc nous manquons de recul dans toute discussion sur la « durabilité » de la croissance ou son simple devenir. Par ailleurs notre vision historique de la croissance est très liée à l'histoire de l'Europe et charrie de ce fait toutes sortes de préconceptions des liens entre croissance économique et : partage des richesses et division de la société en classes, effets de la croissance sur l'espérance de vie, l'éducation, la culture, la place des femmes dans la société, les systèmes politiques, etc. L'accession de plus en plus de sociétés extra-européennes à ce mode de développement au travers de la mondialisation devrait se traduire par des remaniements historiques importants des liens entre croissance économique et dynamiques sociales et politiques, et ceci englobe également les rapports entre croissance économique et environnement.
Les sociétés traditionnelles
Elles mobilisaient surtout des ressources naturelles renouvelables (l'air et l'eau pour la force motrice, la terre et des ressources biologiques végétales et animales pour l'alimentation, le chauffage, l'habillement ou les habitations). Les économies issues de la révolution industrielle se caractérisent par une mobilisation massive de ressources naturelles épuisables (charbon, fer, pétrole). Il est donc particulièrement tentant d'assimiler «