Ecrit d’invention sur les fleurs du mal de baudelaire
En effet, le poème parle de la découverte d’un pays imaginaire appelé « Cythère ». Les voyageurs dont l’auteur lui-même, s’attendaient à apercevoir une île idéale magnifique entourée de faune et de flore vivants merveilleusement sur celle-ci. Mais au lieu de cela, ils virent une île sombre misérable et triste dont le terrain a été détruit par des animaux féroces et où la douleur règne. Cependant, derrière ce pays misérable nommé « Cythère » se cache une allégorie que l’on peut comprendre grâce à ces vers : « Dans ton île, ô Vénus je n’ai trouvé debout Qu’un gibet symbolique où pendait mon image » Au début de cette citation, l’auteur s’adresse à Vénus, la déesse de l’amour « ô Vénus ». Le complément circonstanciel de lieu « dans ton île » indique que l’île décrite dans le poème appartient à Vénus, on peut le …afficher plus de contenu…
En effet, au début de ce poème, Baudelaire décrit un lieu délabré, misérable semblable à la boue évoquée dans la problématique. Aussi, le soleil est décrit comme un être cruel capable de violence, on retrouve la thématique de la boue de la problématique. Mais, progressivement, au fil du poème, le soleil a une connotation plus positive qui présente des pouvoirs bénéfiques dès que l’on se retrouve à son contact. Par exemple, il a le pouvoir de guérir les personnes atteintes de maladies. Cette transformation progressive du soleil d’un être cruel en un être bienveillant rappelle l’alchimie poétique entre la boue et l’or. De plus, on peut également observer cette alchimie au vers à la ligne 18 : «il ennoblit le sort des choses les plus viles » Ce vers est composé du pronom personnel «il » qui désigne le soleil suivi du verbe conjugué « ennoblit » exprimant l’étendue de son pouvoir royal. Enfin, le complément du vers « le sort des choses les plus viles » suggère que le