TRAVAIL ARGUMENTATIF

Écriture personnelle : Faut-il interdire le dopage ?

Depuis la fin du XXème siècle, les cas de dopages recensés ont considérablement augmenté dans le monde du sport, en particulier dans le sport professionnel. Cette pratique, qui consiste en l’absorption de substances ou en l’usage d’actes médicaux, permet d’augmenter artificiellement les capacités mentales ou physiques de l’individu.
De ce fait, le dopage touche à la question même des valeurs du sport et le débat quant à son interdiction en fait régulièrement un sujet d’actualité.
Il conviendra donc d’étudier d’une part les raisons qui poussent à interdire le dopage, et puis d’autre part les limites de cette pratique.

Différentes raisons me poussent à penser qu’il est nécessaire d’interdire le dopage.
Tout d’abord, il me paraît évident qu’il faille protéger l’éthique du sport. En effet, les règlements sportifs interdisant le dopage, toute entorse à cette règle, qu’elle soit volontaire ou non, constitue un non-respect du principe d’égalité des chances, et par conséquent, de l’éthique sportive.
Dans un même souci d’égalité des chances, un lieu commun voudrait que "si tous sont dopés, alors l'équité est respectée". Pourtant il n'en est rien. Tous les coureurs n'abordent pas le dopage de la même façon : certains ont des réticences morales, des craintes vis à vis de leur santé ou du risque de se faire prendre. Ceci peut les mener à modérer leur consommation, à s'orienter vers certains produits plutôt que d'autres. Ils ne partent donc pas tous sur un pied d'égalité. D’autant plus qu’un même produit n’a pas les mêmes effets sur tous les organismes.

Dans un second temps, le dopage met en danger la santé du dopé. Plusieurs coureurs cyclistes qui ont avoué avoir pris de l'EPO, ont raconté que leurs soigneurs les réveillaient la nuit pour leur faire faire de l'exercice. L'objectif était d'éviter un arrêt cardiaque à cause d'un effet secondaire du produit dopant.

Enfin, l’interdiction du