Ecriture poétique et quête du sens, du Moyen Age à nos jours
12FRESEAME-LRM1-C Page 2 sur 8 du sonnet annonce une galerie de brefs portraits t out à fait homogène ; dès le début du poème de Rimbaud, la société dénoncée est présentée par le pluriel « Tous les bourgeois poussifs ».
Dans les textes A et D, la présence de la figure du poète en première personne (« je ne saurais regarder d’un bon œil... » texte A / « Moi, j e suis... » texte D) explicite la visée critique des poèmes. Dans le texte B, la dénonciati on se fait plus implicite (cf. absence de morale dans la fable de La Fontaine), mais demeure tout aussi claire. Chez Verlaine, la première personne s’implique dans la critique que d éveloppe le sonnet.
-La critique, dans les quatre poèmes, apparaît véhé mente et s’exprime par des traits appuyés et cinglants. Sont tout d’abord données à v oir des allures physiques ridicules, voire grotesques (les « singes de cour » s’efforçan t d’imiter la démarche des princes, chez
Du Bellay ; Verlaine se moque des croque-morts « to ut rondelets sous leur frac écourté »,
« au nez rougi par les pourboires ». Rimbaud manife ste un goût particulier à souligner la bêtise obèse des bourgeois, avec « Les gros bureau x bouffis [qui] traînent leurs grosses dames » ou la « bedaine flamande » d’un bourgeois q ui épate sur son banc les « rondeurs de ses reins... » ; dans ce