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Introduction générale
La plus part des ports font face à des enjeux croissants à tous niveaux en termes de concurrence et de performance. De nos jours, des trafics portuaires peuvent croitre de façon exponentielle. Les interfaces portuaires sont devenues de simples segments au sein des chaînes de valeurs et de distribution aux localisations multiples.
Cet environnement nouveau créé une complexité inégalée, d’où l’extrême difficulté de prévoir ou même d’expliquer les dynamiques portuaires. Malgré tout pour de nombreux ports et terminaux, l’environnement socio-économique national ou régional reste une dimension clé de leur développement.
Une approche plutôt optimiste définit les ports comme des pôles de croissance permettant aux activités productives et commerciales de réaliser des économies d’échelles, conférant par là aux pays, villes et régions concernés un avantage comparatif durable. Cette conception classique basée sur les théories de la localisation économique implique que l’efficacité d’un port permet d’accroître les bénéfices ainsi que le trafic lui-même, tandis que les « ports
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inefficients risquent d’éloigner davantage un pays ou une région des ressources ou des marchés avantageux au profit des ports concurrents. » (Haddad et al., 2006).
Le port crée des richesses et favorise le commerce international, d’ou l’importance du maintien de la qualité des infrastructures portuaires et de leurs connexions avec les autres systèmes de transport.
Pour y parvenir, il s’agit de définir et de mettre en place les moyens nécessaires à l’accomplissement de cet objectif.
L’année 2000 a marqué comme la fin d’une époque, celle où la plus part des ports en Afrique sont exploités comme des entreprises publiques ou semi publiques, caractérisées par une faible productivité, une inadéquation des investissements et une mauvaise qualité des services fournis.
Sous la pression des institutions financières internationales et de la concurrence régionale et appâtés par