EDU FILLES
(La déperdition scolaire).
INTRODUCTION.
« L’école est au développement ce que l’analphabétisme est au sous développement.» Le Sénégal à l’instar de nombreux pays africains cherche à être au diapason de la mondialisation et s’inscrire ainsi dans une optique de développement et l’école en est l’une des principales clés. Dans cette optique, la scolarisation des filles mais surtout leur maintien à l’école devient un enjeu principal. Notre analyse nous consistera à mettre en lumière les causes puis les conséquences de la déperdition scolaire des filles et enfin de tenter d’y apporter des solutions.
La déperdition scolaire des jeunes filles.
L’éducation et en particulier celle des filles et des femmes est un droit fondamental. Elle est aussi un levier de développement important dans tous les domaines, car elle a des incidences positives sur tous les indicateurs de santé, de développement économique, sur le contrôle des naissances et sur la cohésion sociale en général.
Le maintien des filles dans le circuit formel de l’éducation est un défi majeur des autorités en charge de l’éducation au Sénégal. Même si au niveau du préscolaire la part des filles dans les effectifs a atteint 52% en 2009 dépassant ainsi celle des garçons de 1,8 point. Et leur taux brut de pré scolarisation (TBS) s’élève à 9,7% contre 8,5% pour les garçons.
Il n’en demeure pas moins que beaucoup de filles quittent l’école juste en classe de Cm2.
Les causes de la déperdition scolaire des filles .
Les principales causes de la déperdition scolaire des jeunes filles sont entre autres :
L’environnement scolaire inadapté aux spécificités des filles.
Les programmes d’enseignement qui n’intègrent pas la dimension « genre ». De même que « des violences physiques ou morales qui leur sont faites ».
Les mariages précoces et les tâches domestiques.
Les Grossesses précoces.
Au niveau du Moyen et du Secondaire, des efforts importants restent à faire pour