education
Il préconise l’apprentissage des langues anciennes (le grec était interdit à la Sorbonne) pour aborder les textes bibliques.
Il critique l’enseignement purement livresque et laisse une grande part à la pratique et à l’expérimentation.
L’éducation doit former autant le corps que l’esprit. Les exercices physiques ont une large place dans son programme éducatif tout comme l'art de la chevalerie et des armes (comme Pantagruel est appelé à succéder à Gargantua sur son trône, son père lui rappelle qu’il lui faut aussi apprendre l’art de la guerre, nécessaire à la défense de son royaume).
La culture sacrée n'est pas du tout séparée de la culture profane; le savoir n’est rien sans la sagesse et le respect des devoirs moraux et religieux (Pantagruel ne doit pas seulement être parfait intellectuellement mais aussi moralement : un équilibre entre l’esprit et l’âme).
Montaigne (cf « Comment éduquer un enfant » - Essais )se montre plus sensible à la personnalité propre de l'enfant; selon Rabelais l'éducation doit viser à transformer l'élève en « un abime de science »; il demande une culture encyclopédique, universelle, totale et insiste sur la mémoire; selon Montaigne, au contraire, l'éducation doit viser à « faire plutôt la tête bien faite que bien pleine »; il propose surtout d'éveiller l'esprit de l'élève, de créer en lui le goût et les dispositions pour appendre afin qu'il puisse penser librement.