Elle s'appelait sarah fiche de lecture
Résumé du livre:
Julia Jarmond est une journaliste américaine mariée à un Français, vivant à Paris dans les années 2000. Le roman est son histoire, parallèle pendant la première partie avec celle d'une fillette juive de 10 ans, déportée en 1942 lors de la rafle du Vél' d'Hiv', Sarah.
Le journal américain dont Julia est la correspondante lui commande un article à l'occasion du soixantième anniversaire de la rafle du Vél' d'Hiv'. Julia étudie cette période qu'elle connaît peu, et va être amenée à fouiller le passé de sa belle-famille française et à rechercher les traces de Sarah.
Lors de la rafle, Sarah a caché dans un placard, fermé à clé, son petit frère, lui promettant de revenir le chercher - elle garde sur elle la clé du placard (d'où le titre original en anglais, La clé de Sarah, avec pour key le même double sens qu'en français). Mais la petite fille se retrouve prisonnière des jours, avec des milliers d'autres personnes, au Vélodrome d'Hiver, puis déportée à Beaune-la-Rolande.
L'histoire du livre :
Tatiana de Rosnay commence à se documenter en 2001: « Je suis allée à Drancy, à Beaune-la-Rolande, j'ai rencontré des personnes qui ont vécu cette rafle de près, j'ai passé des moments très émouvants. » Elle explique avoir « ressenti le besoin de me réfugier dans ma langue maternelle pour évoquer ce passé terrible de la France. Le fait aussi d'être dans la peau d'une Américaine, Julia, a rendu nécessaire ce passage à l'anglais. »
Elle écrit le roman entre juillet 2002 et mars 2003, et le retravaille de janvier à mai 2005.
Le livre est refusé par l'ex-éditeur de la romancière, Plon, puis par Bernard Fixot. L'écrivain cherche ensuite un agent américain, qui ne trouve pas d'éditeur aux Etats-Unis. Plus tard, Tatiana de Rosnay rencontre l'éditrice Héloïse d'Ormesson, avec laquelle elle sympathise, et c'est « le très têtu Gilles Cohen-Solal » (coéditeur d'Héloïse d'Ormesson), raconte-t-elle, qui obtient