Eloge et blame
Les écrivains ont une liberté d'écriture, qui leur permet de donner leurs opinions, par les écrits qu'ils laissent. A l'origine de l'éloge et du blâme, il s'agit d'un élan admiratif ou d'une indignation. « Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur » nous dit Beaumarchais dans le Mariage de Figaro (acte V scène 3, 1784). Cette citation parle bien de son époque (fin XVIIIeme siecle), où la censure a beaucoup limité la liberté d'expression des écrivains. Faire l'éloge de quelqu'un ou d'une situation a toujours été plus facile que de blâmer. Malgré la censure, à laquelle sont soumis les écrivains, ils ont réussi a produite des textes sous forme de blâme, ceci grâce a des parades variées.
L'éloge est un genre littéraire hérité de l'antiquité qui vante les mérites d'une personne ou d'une institution. Il s'adresse à un public ayant souvent une opinion commune, en général l'éloge ne fait pas polémique.
L'éloge conventionnel est l'éloge le plus courant, souvent présenté sous la forme d'un discours, d'un texte, ou une pièce de théatre. Par exemple, chaque nouvel entrant a l'Académie francaise fait l'éloge de son prédécesseur. Néanmoins certains éloges peuvent prendre une tournure intéressée, comme dans la fable de La Fontaine « Le Renard et le Corbeau »: « Sans mentir, si votre ramage se rapporte à votre plumage, vous etes le Phénix des hôtes de ce bois. ». Dans ce cas l'éloge est hypocrite et vénal.
Il y a des situations où l'éloge est de rigueur, comme après la mort d'une personne, où l'on fait généralement un éloge funèbre, qui se caractérise par sa sincérité, et qui a pour objectif de servir la mémoire du mort en le faisant renaitre par la poésie. Un des éloges funèbre des plus célèbres au monde est celui de Paul Eluard, qui nous parle d'un mort de la Seconde Guerre Mondiale dans « au rendez-vous Allemand », qui est un appel a la résistance contre la guerre. Ce genre d'éloge permet de rassembler toute une communauté, dans le meme