La fusillade qui assassine Lorca en 1936, et la guerre civile d’Espagne (1936-1939), touche profondément Eluard. Il renoue avec le PCF, le seul à ses yeux, à adapter une attitude franche dans l’affaire espagnole. De plus, l’année suivante, il est choqué par Guernica (célèbre peinture de Picasso par laquelle le peintre dénonce vivement les atrocités de la guerre) et prend, ainsi, position en faveur de l’Espagne Républicaine. C’est en septembre 1939, qu’il se retrouve mobilisé aux services de l’intendance au milieu d’un camps. Mais cela durera seulement jusqu’en juin 1940. Ainsi à son retour, il recommence à militer pour le parti communiste qu’il ne quittera pas jusqu’à sa mort. Paul Eluard devint dès lors l’un des plus grands poètes de la résistance changeant chaque mois de domicile afin d’échapper à la Gestapo( police d’Hitler). En effet, Eluard publie clandestinement dans la France occupée de nombreux textes de réconfort et de lutte comme en 1942, le célèbre poème Liberté. Les avions le parachutent dans les maquis à des milliers d’exemplaires, on le diffuse le soir sur les radios clandestines,… Ainsi, les strophes de ce poème sont rapidement sus par cœur... En 1943, avec Jean Lescure, il rassemble les textes de nombreux poètes résistants qu’il publie dans « L'Honneur des poètes ». Mais, sa participation à la résistance ne s’arrête pas là, le poète en vient même à se cacher dans un hôpital psychiatrique en Lozère pour fuir la Gestapo. Là-bas, il écrit des poèmes inspirés par la misère qui l’entoure jusqu’à la libération de la France. Ainsi, durant la Libération, il est fêté avec Louis Aragon comme le grand poète de la Résistance. En 1949, il est délégué au congrès du conseil mondial des intellectuels pour la paix à Mexico avec