Les Fleurs du Mal C. Baudelaire

I/ Eléments biographiques

Charles Baudelaire est né à Paris en 1821. Aujourd’hui connu comme un écrivain majeur de l’histoire de la poésie, Baudelaire est devenu un classique. Au travers de son œuvre il opère une transformation radicale de l’esthétique dominante, en proclament vouloir libéré l’esthétique de toute considération morale ou étique. Comme postule si bien le titre de recueil Les Fleurs du Mal, il a renouvelé les motifs poétiques.
Il connait en 1842 une vie de misère, c’est à ce moment-là qu’il commence à écrire quelques poèmes des Fleurs du Mal. Lors de sa parution en 1857, le Figaro réagit vivement : « Il y a des moments où l'on doute de l'état mental de M. Baudelaire, il y en a où l'on n'en doute plus ; c'est, la plupart du temps, la répétition monotone et préméditée des mêmes choses, des mêmes pensées. L'odieux y côtoie l'ignoble ; le repoussant s'y allie à l'infect... » Et cela deviendra le jugement dominant de l'époque. 6 poèmes seront alors condamnés, contraint Baudelaire en écrit 32 nouveaux qu’il fat paraitre en 1861. Il meurt en aout 1867 sans avoir pu réalisé une édition définitive de son recueil, travail de toute une vie.

II/Thèmes principaux Le recueil des Fleurs du Mal réunit plusieurs thèmes tels que le Spleen qui est d’ailleurs le titre de la première partie. Dans cette première partie, le poète décrit avec beaucoup de patience la cruauté de la double position de son être déchiré entre son envie d'une idéalité et d'une pureté perdues et son enfoncement dans les tourments du quotidien qu'il nomme " ennui " et " tristesse " c'est-à-dire le " spleen ". C'est à ce mot anglais qu'il a donné la mission de traduire la multiplicité de ses souffrances morales et physiques. Le thème du paysage essentiellement présent dans la partie des tableaux parisiens impose au créateur le miroir multiplié de sa laideur. Dans Brumes et pluies, Baudelaire loue les fins de saisons et fait l’éloge du