Emile zola et haussmannisation
Le commerce
Émile Zola, un des auteurs français les plus populaires, et chef de fil du naturalisme a tout au long de sa vie écris des œuvres dénonçant les faits de société du XIXe siècle. Observateur des hommes & des faits de son temps, Zola s'engage dans des causes sociales, artistiques ou littéraires. Néanmoins, il ne traite pas de sujets politiques. Dans son 11éme volume Au Bonheur Des Dames, de sa plus grande œuvre littéraires: Les Rougons Macquarts; Zola est attentif aux mutations sociales & économiques du XIXe siècle. Témoins des mutations architecturales sous Haussmann à Paris, il nous décrit le développement des grands magasins & du commerce. Il brosse donc leur caractéristiques dans sa fresque romanesque. Ce développement traduit bien les évolutions économiques & sociales sous le second Empire. Suite à deux mois d'observation de la disposition des rayons, des conditions de travail ainsi que de l'architecture que Zola accumula ses notes afin d'écrire son œuvre. Dans ce livre, Zola étudie le milieu des grands magasins, surtout le Bon Marché.
Dans sa préface de Au Bonheur Des Dames, Zola mentionne Haussmann en disant :
« A la grisaille de la pierre, à l'uniformité des façades prescrites par les règlements d'Haussmann, ils tendent à opposer la liberté d'un style coloré qui transforme la façade avec son luxe bariolé et doré de bazar » en « réclame vivante » et agrémente les grands halls intérieurs. »
Ici, Zola nous mentionne les « règlements d'Haussmann » Quels sont ces règlements ?
Zola écrit au chapitre 6 à propos des employés du magasin: « Tous n'avaient qu'une idée fixe, déloger le camarade du dessus de lui pour monter d'un échelon, le manger s'il devenait un obstacle; et cette lutte des appétits, cette poussée des uns sur les autres, était comme le bon fonctionnement même de la machine, ce qui allume cette flambée du succès dont Paris s'étonnait. »
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