Emmanuel carrère, l'adversaire
Dans un premier temps nous verrons le premier mouvement, le masque tombe : une scène horrifiante. Puis, dans un second lieu nous nous nous intéresserons au deuxième mouvement, une tentative pour expliquer cette crise.Premier mouvement : La scène de procès est un topos littéraire pour sa dimension souvent théâtrale mais aussi tragique et pathétique. En effet on décide du destin d’un homme devant une audience qui pourrait ressembler à celle des spectateurs. Cette scène est particulièrement violente et choquante puisqu’elle met en scène un homme qui pour la première fois fait tomber son masque. La question de l’avocat posé au discours direct est un stratagème pour rendre l’accusé plus touchant, mais le piège, se referme.Le publique ou les spectateurs sont désignés par un pronom impersonnel « on ». Le publique …afficher plus de contenu…
Le spectacle marque une pause (entracte).Deuxième mouvement : On laisse la voix au personnage très secondaire que sont les spectateurs. Le connecteur de lieu « hors de la salle » ligne 13, montre que la parole ne peut se libérer qu’une fois hors scène, c’est une métaphore du théâtre. Le tribunal est un huit-clôt tragique. Le parallélisme de construction « Les uns », « Les autres », expose un débat moral : il s’agit d’un autre jugement. Dans un procès tout le monde juge. Il s’agit bien de voir si l’accusé est un monstre ou non. Il est intéressant de voir que la parole la plus complexe et subtile est celle de l’artiste. Le dialogue est au discours direct pour