En bretagne de guy maupassant ( maupassant sensible à l'image ou la présence de la mort ?
Tout d’abord, il est certain que Maupassant est sensible à l’image ou à la présence de la mort et on peut facilement le déduire on lisant l’extrait suivant qu’il a écrit de son parcours à Saint-Gildas : « A port Navalo, le marin qui me fit passer le détroit me parla de son père, un chouan, de son frère aîné, un chouan, et de son oncle, le curé, encore un chouan, morts tous les trois…». Dans cet extrait, Maupassant se concentre sur l’histoire des trois chouans, ne fait aucune description de paysage et lorsqu’il dit ‘’morts tous les trois’’ il met des points de suspensions, ce qui à mon avis nous montre qu’il a une difficulté à nous parler un peu plus, car il est sensible à ce sujet. Plus loin on voit ce voyageur parler d’un lieu qu’il nous présenta comme mangeuse d’homme : « Depuis ce lieu jusqu’au Conquet, c’est le pays des naufrages. C’est là que semble embusquée la mort, la hideuse mort de la mer, la Noyade. Aucune côte n’est plus dangereuse, plus redoutée, plus mangeuse d’homme. » Ici, les mots que Maupassant utilise (dangereuse, mangeuse d’homme) pour parler de ce lieu et l’adjectif (hideuse) qu’il donne à la mort de la mer (noyade) nous démontre clairement sa sensibilité par rapport à la mort. Après il nous parle d’un sentiment de peur qu’il a de la plage de Penmarch et par la suite il attribue l’adjectif sinistre à