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Par par Julien Ponthus et Lefteris Papadimas | Reuters 6/07/2015
PARIS/ATHÈNES (Reuters) - Au lendemain de la victoire du "non" au référendum grec, la démission du ministre des Finances Yanis Varoufakis a ravivé lundi l'espoir d'une reprise des négociations entre Athènes et ses créanciers et face à cette nouvelle donne, Paris et Berlin ont fait cause commune en attendant les propositions du Premier ministre grec, Alexis Tsipras.
"La porte est ouverte aux discussions et il revient maintenant au gouvernement d'Alexis Tsipras de faire des propositions sérieuses, crédibles, pour que (sa) volonté de rester dans la zone euro puisse se traduire", a dit le président François Hollande après un entretien avec la chancelière Angela Merkel à Paris.
L'un et l'autre ont souligné l'urgence de la situation, alors que laGrèce est censée rembourser le 20 juillet 3,5 milliards d'euros à la Banque centrale européenne (BCE).
L'heure est aussi à la bonne volonté affichée du côté du Fonds monétaire international. "Le FMI a pris acte du référendum qui s'est tenu hier en Grèce", a déclaré sa directrice générale, Christine Lagarde, citée dans un communiqué. "Nous suivons de près la situation et sommes prêts à assister la Grèce si la demande nous en est faite."
Un porte-parole du FMI a dit par ailleurs que Christine Lagarde s'était entretenue avec Alexis Tsipras de l'issue du référendum et des derniers événements en Grèce et lui avait expliqué la position de l'organisation. "La directrice générale a expliqué l'incapacité du fonds à débourser suivant sa politique des arriérés", a dit le porte-parole, faisant apparemment référence au défaut de la Grèce sur une échéance du FMI le mois dernier.
Un haut fonctionnaire d'Athènes a dit qu'Alexis Tsipras s'était aussi entretenu avec le président de la BCE, Mario Draghi, pour lui dire qu'il fallait très vite lever le contrôle des capitaux en Grèce.
Dans l'immédiat, la BCE a reconduit en