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En quel sens peut-on dire que l'homme n'est pas un être naturel ?

957 mots 4 pages
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Il serait absurde de penser que l’homme n’est pas naturel. La nature peut-être perçu comme les éléments ou les êtres, dont la naissance, le développement ou la fin échappe à l’intervention de l’homme, à la technologie humaine, par opposition à ce qui est artificiel. Comme l’animal, l’être humain vient de la nature, du processus naturel de l’évolution. L’homme doit répondre à des besoins biologiques, tels que manger, dormir, se reproduire, qui sont les mêmes que pour les animaux. Cependant, nous distinguons spontanément l'homme de l'animal: pour la plus part, il n'est pas un animal. Toutefois l’homme est un être naturel parmi les autres comme le démontre nos besoins vitaux. Qu’est-ce qui distingue l’homme au point que l’on puisse dire qu’il n’est pas un être naturel ? Il existe une nature propre à l’homme caractérisé par la raison, il s’agit de la nature humaine. Le fait que l’être humain doit connaitre un développement qui lui est propre, marque une coupure entre l’homme et la nature. C’est le rôle de l’éducation. On peut se demander alors, en quoi l’homme cesse d’être conçu comme un être naturel dès lors qu’il est cultivé ? La culture se contente-t-elle de complet er la nature ou la remplace-t-elle ? La vie en société nous éloigne-t-elle de la nature ? En premier temps nous verrons que l'homme n'est pas un être naturel dans le sens ou ce qui fait de lui un être humain lui vient de l'éducation, de la culture qu'il a acquis. C'est donc un être culturel. Puis nous verrons ensuite qu'il ne peut être naturel dans le sens où il est doué de raison ou il est libre de ses choix.
Dans un premier temps, nous allons voir que l’homme est un être culturel. Bien qu’il soit un être vivant, spontanément nous le différencions des autres. On pourrait dire que l'homme n'est pas un être naturel dans le sens où il se place à part des autres êtres vivants, donc à part de la nature. En effet c'est le seul être à avoir conscience de sa place dans la nature, le seul à s'interroger

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