En quoi la citoyenneté moderne hérite-t-elle de l'histoire antique ?
déboucher, avec l'édit de Caracalla, en 212 ap. J.-C., sur une citoyenneté quasiment universelle. Les
également la vie politique comme communauté politique de citoyens. La différence étant que les conditions d'accès se sont progressivement élargies : la citoyenneté française est liée à la nationalité, et sans discrimination de sexe (depuis 1945) ou de condition économique.
L'exercice de la citoyenneté repose, dès l'Antiquité, sur le vote, qui manifeste l'implication du citoyen dans la vie de la cité.
souverain dans l'Athènes antique, puisque par le vote il élit ses réprésentants, vote les lois ou accède aux magistratures, il en va autrement dans le domaine romain où la maîtrise politique échappe aux citoyens, particulièrement à partir du principat d'Auguste. En ce sens, notre démocratie hérite bien davantage d'Athènes que de Rome [, même si
dépossède en partie les citoyens européens de la maîtrise des décisions qui les concernent]. Quoiqu'il en soit, d'autres droits sont associés à la citoyenneté antique, ce sont les droits civils (sujets de droits protégés par la loi ; droit de mariage ; droit de propriété). Si nous avons hérité de ces droits, nos régimes les ont
par d'autres,
complété
contemporaines (les droits sociaux et économiques en 1945).
Les devoirs sont la contrepartie des droits, aussi bien de nos jours que pour les exemples antiques.
communauté politique était assortie de certains devoirs. Outre le respect des lois, nous avons repris