Germinal
Dès l’Antiquité, les écrivains ont recours à l’apologue pour présenter leurs idées sous la forme d’un bref récit imagé qui facilite la compréhension du lecteur et entraîne son adhésion. Au-delà du plaisir du récit, l’apologue offre ainsi au lecteur l’occasion de réfléchir et de mieux connaître les hommes. On peut donc se demander, comme Cazotte, si les apologues sont « des inventions qui permettent de voir le monde tel qu’il est ». Sont-ils le reflet de la société ?
Quels sont leurs limites ? Les apologues sont-ils aptes à représenter le monde tel qu’il est ?
L’apologue, petit récit à visée morale est une forme d’argumentation indirecte dont le but est de faire passer un message. Le texte du Corpus, signé d’un Anonyme, illustre bien ce procédé.
Conclusion :
On peut penser que les apologues sont des inventions qui permettent de voir le monde tel qu’il est, car ils sont en général le reflet de notre société.
Bien qu’ils aient certaines limites, chacun peut l’interpréter à sa façon, se faire sa propre opinion et en tirer un enseignement.
Tout d’abord, on peut dire que les apologues sont des reflets de la société car ce sont de courts récits qui mettent en scène quelques personnages, réels ou non, où l’auteur délivre un message, une leçon, une morale forte portant sur des points essentiels de la vie humaine et de la société. Il peut s’agir, comme dans le texte du Corpus, d’une question de justice. Thème repris dans plusieurs fables de la Fontaine telle « les animaux malades de la peste ».. Ils exposent au lecteur des images de la société comme la monarchie absolue dans « les obsèques de la lionne » de la Fontaine, la servilité des courtisans dans « le lion, le loup et le renard » de la Fontaine. Mais aussi la guerre, la candeur, dans le conte philosophique « Candide » de Voltaire. Les auteurs d’apologue sont des observateurs de la société de leur temps : les thèmes traités sont des thèmes « classiques » de la vie et de la société, et