En quoi la poésie peut se faire le reflet de la modernité de son époque et ainsi « célébrer la splendeur des enfers modernes » que sont les villes avec tout ce qu'elles ont de fascinant et d'horrible ?
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Introduction.Les écrivains ont souvent cherché l’origine de leur œuvre. En particulier les poètes se sont demandé quelle était la source de leur inspiration, ce qu’ils ont appelé leur muse. Il s’agissait pour eux de déterminer le rôle de l’artiste, son utilité sociale. Les poètes utilisent leurs histoire personnel ou de leurs engagement dans les préoccupations de l’époque. Avec Baudelaire, la poésie nous fait découvrir la réalités de son époque à travers la ville. Ajoutons le goût pour le "bizarre", l'insolite à susciter par la suggestivité. En quoi la poésie peut se faire le reflet de la modernité de son époque et ainsi « célébrer la splendeur des enfers modernes » que sont les villes avec tout ce qu'elles ont de fascinant et d'horrible ? Dans cette dissertation il sera question de comment le poète donne une image contrastée de la ville. Dans un premier temps une source d'inspiration attirante et fascinante. Puis dans un second temps d'une image intimidante et déroutante.
I. Une source d'inspiration attirante, fascinante.
a. Le poème permet dans un premier temps de décrire une époque. Raconter l'histoire d'une ville. Le Poème de Paul Eluard « Paris a froid Paris a faim » raconte la situation de Paris durant la deuxième guerre mondiale. Le rude hiver ou ils sont resté à cause du froid un mois sans ouvrir les volets. L'auteur s’imprègne de l'histoire et pour la rendre plus vivante utilise la personnification « Paris a froid Paris a faim » dans son premier vers. Il y a aussi de l’opposions dans tout se poème lorsqu'il dit « Paris ma belle ville » alors que les gens meurs de faim, les gens portent de vieux vêtements. C'est la pauvreté la plus totale. Il nous raconte que malgré les conditions il faisait tout pour être heureux et qu'il avait de l’espoir. « Fine comme une aiguille forte comme une épée ». On sent un lien fort entre les habitants et la ville avec le tutoiement dans « Tu vas te libérer Paris ».
b. Dans un second temps la ville est