COMMENTAIRE

Cet extrait d'Encyclopédie de Rousseau traite la nécessité du luxe. Ainsi, l'auteur veut montrer que « c'est bien mal connaître les hommes que de croire qu'après s'être une fois laissé séduire par le luxe, ils y puissent jamais renoncer ». Autrement dit, les hommes considèrent le luxe comme une nécessité. Pour eux, le luxe doit exister. De plus, quelles que soient les taxes que l'on peut mettre sur le luxe, les hommes ne peuvent pas s'en passer. En conséquence, le luxe est une nécessité et les besoins vitaux sont du superflu.
Pour valider sa thèse, le texte débute par une première injonction à savoir celle qu'il faut taxer le luxe. Il continue par une seconde injonction qui émet l'idée qu'il est inutile de croire que taxer le luxe puisse mettre fin au luxe et par l’énonciation de la thèse. Le texte se termine sur les conséquences de la taxation du luxe qui est source d'enrichissement pour l’État.
Dès lors, taxer le luxe permet-il d'y mettre fin ? quelles conséquences entrainent la taxation du luxe?

Le texte commence par une première injonction : il faut taxer le luxe. Le luxe est par définition, une pratique sociale caractérisée par des dépenses somptuaires et superflues, la recherche de commodités coûteuses ou de biens raffinés et superflus, souvent par goût du faste ou désir d'ostentation. Le luxe s'oppose aux facteurs ne relevant que de la nécessité. Autrement dit, le luxe est un bien superflu que l'on acquiert pour le simple plaisir. Dès lors, pour Rousseau il faut « qu'on établisse des fortes taxes ». Ainsi, selon Rousseau il faut émettre des taxes sur le luxe c'est à dire qu'il faut émettre un impôt, un prélèvement fiscal, une contribution sur les produits de luxe. C'est pourquoi il établit une énumération d'exemples de produits luxueux à taxer tels que « sur la livrée, sur les équipages ». La livrée constitue les vêtements que les rois et les princes donnaient à leurs courtisans. En d'autres termes, la livrée représente les