Enjeux du travail social
La critique du travail social est courante. Elle se base souvent sur un évènement et on cherche à créer le scandale.
Loi du 2 janvier 2002: question de la bientraitrance, on cherche à éviter toute forme de maltraitrance.
Le Groupe d'Analyse des Pratiques (GAP) se rarifie, c'est une pratique qui se perd.
On constate une contradiction entre la loi de 2002 où on cherche les outils efficace concernant le concept de bientraitance et la suppression progressive de certains outils pourtant très efficace.
Cette loi a transformé les pratiques mais les résultats ne sont pas certains. Il s'agit plus d'un slogan qu'un véritable engagement sur la bientraitance.
Le travail social fait face à une transformation permanente que l'on peut constater grâce au cadre législatif.
A partir de 1975, une série de lois a tenté de préciser la place de l'usager, le travail éducatif.
On constate l'envahissement d'un discours managérial sur le plan de la dimension organisationnelle qui s'apparente plus au monde de l'entreprise qu'à celui du travail social. De nouvelles fonctions apparaissent. Par exemple, le coordinateur, les agents de développement (anciennes AS des CAF)... Ces fonctions ne sont pas claires. On considère presque que le coeur du métier est la méthodologie de projet alors qu'avant il était basé sur l'accompagnement et la relation éducative.
Désormais, les projets individuels, les projets d'établissement constitue l'appareillage de l'ES. On est dans un espace de plus en plus réglementé, structuré . Le quadrillage est de plus en plus fin concernant la pratique des ES.
On passe de la solidarité à la responsabilité des individus. Par exemple, avec le RMI en 1988, on instaure une notion de contrat et on responsabilise les individus. Au final, il n'y avait aucune implication de leur part.
Aujourd'hui, il faut chiffrer, rendre visible, évaluer le travail social.
Rationnaliser c'est le fait d'expliquer, de justifier ou comprendre d'une