Le désir et la liberté
La question mérite-t-elle d’être posée. Et dans ces termes et pourquoi ? Aujourd’hui depuis plus d’une décennie, le travail social s’est emparé d’un secteur, le tiers secteur : l’économie solidaire. Parallèlement à cela, comme le montre notamment le rapport de la MIRE (2000), le travail subi des transformations pour ne pas dire des métamorphoses. On passe à ce que certains chercheurs appellent « l’intervention sociale ». « Il y a un vieil antagonisme entre le travail social individuel et travail social avec les « groupes ou travail communautaire. D’un côté il y a un univers rationnel – légal, procédural, héritée d’une logique d’intervention verticale, (…), de l’autre une intervention globalisée, peu prescrite, fondée sur un idéal de démocratie participative, et donc construite sur une logique de coproduction avec l’usager » .
Est-ce que cette nouvelle appellation ne désigne pas finalement une facette de la problématique sociale ? On observe et on souligne que ce champ social, est parallèlement suivi d’un usage syntaxique qui n’est pas sans rappeler celui de la tactique militaire : l’intervention n’en est que l’aspect le plus neutre. Ne peut-on pas supposer que l’objet du travail social qui a été et est toujours, l’handicap, la vieillesse, la famille, l’enfance, l’insertion, etc., subirait une transformation non pas dans ses pratiques et les métiers du noyau dur, mais dans son organisation du travail ? La réalité n’est-elle pas un changement des perspectives des institutions concernées ? Ce changement d’ailleurs n’est peut-être qu’un renversement d’attitudes, qui se traduirait par la prise en charge de problèmes sociaux selon un autre point de vue ? Quel est-il dans ce cas ? Ce point de vue dans la continuité de notre image guerrière se traduit par la mise en ordre des compétences techniques acquises sur le