LA CULTURE ENTREPRENEURIALE :

DES ACTIONS À POSER POUR UNE RÉGION ENTREPRENEURIALE(1)

Selon une femme d’affaires de Madagascar, « l’entrepreneur, c’est un importateur de stress et un exportateur de dynamisme »(2). On comprend alors l’intérêt de la région de l’Abitibi-Tmiscamingue à explorer attentivement l’entrepreneuriat comme piste de développement.

« Les recherches effectuées donnent à penser qu’il existe une corrélation positive entre l’esprit d’entreprise et la croissance économique. (…) Toutefois, l’intérêt de la formation en entrepreneuriat ne se limite pas à un accroissement du nombre de nouvelles entreprises, au lancement de projets innovants et à la création d’emplois. L’entrepreneuriat est une compétence clé pour tous : elle aide les jeunes à être créatifs et à acquérir un surcroît d’assurance dans toutes les activités qu’ils entreprennent et les incite à agir de manière socialement responsable ».(3)

CULTURE ENTREPRENEURIALE ET DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE

Au Québec, au cours des 20 dernières années, les gouvernements successifs ont proposé de nombreuses stratégies de développement économique. Par contre, relativement peu d’efforts ont été consentis à l’émergence d’une culture entrepreneuriale forte, à l’exception du projet Défi de l’entrepreneuriat jeunesse, lequel fait une démonstration remarquable de l’impact d’une action ciblée et efficace en ce domaine.

Or, il existe une relation étroite entre le degré d’activité entrepreneuriale et le taux de croissance économique d’un territoire. Par conséquent, un tissu entrepreneurial peu développé constitue un obstacle au développement socioéconomique. Une telle carence nuit à la capacité de contrer les effets négatifs d’une forte concurrence. Les entreprises créent l’emploi et la richesse d’un pays. Une société doit se donner un bon bassin d’entrepreneurs pour assurer son développement économique et être en mesure d’offrir un avenir intéressant à ses jeunes. La croissance du nombre