Partenariat
Dans cette première partie consacrée à la présentation théorique du travail en réseau et en partenariat, je tenterai, en m'appuyant sur la production de différents auteurs, d'en donner un aperçu suffisamment exhaustif sur lequel j'appuierai par la suite l’analyse de mes expériences de terrain. Travailler en Réseau |
Au regard de la loi 2002.2[1], rénovant l’action sociale et médico-sociale, les pouvoirs publics français marquent la volonté explicite de favoriser le développement des réseaux en leur accordant une légitimité accrue. Il est donc primordial de s'approprier ce concept, en approfondissant les différentes théories rédigées à son propos, étant donné sa prédominance dans nos futures pratiques professionnelles. J’exposerai ici quelques extraits d’ouvrages présentant une définition, des caractéristiques et des avantages du travail en réseau.
On peut donc tirer de ces différentes définitions, certaines caractéristiques semblant inhérentes au travail en réseau : l'engagement dans un travail en coopération basé sur la libre-adhésion des deux parties et centré vers un objectif commun.
Selon E. Vidalenc[2], « Le réseau serait la structure sociale ou médico-sociale mise en œuvre pour répondre à une injonction ou à un besoin"
Dans son ouvrage, intitulé « Travailler en réseau », R. Dumont[3], pose certains des principaux avantages de ce travail en réseau : Permettre le redéveloppement de réciprocités, de solidarités et recréer du lien social entre les professionnels. Redonner à l’usager la place première qui lui est souvent confisquée par la préoccupation gestionnaire. Élargir les marges d’initiatives et d’autonomie des intervenants sociaux en redistribuant le pouvoir. Innover dans les réponses aux besoins des publics fragiles ou en difficulté
En lien avec la loi 2002-2, l’établissement et le renforcement des réseaux dans nos pratiques doivent favoriser la coordination et la complémentarité des différents