entreprise remuneration
• La valeur ajoutée représente donc la véritable contribution de l'entreprise à la création de richesses. Cette valeur ajoutée est apparue grâce à la contribution de plusieurs acteurs : les salariés ont apporté leur travail et leurs compétences, les apporteurs de capitaux (par exemple les actionnaires) ont permis de rassembler le capital dont l'entreprise a besoin. Les banques ont accordé des prêts permettant de financer en partie les investissements. Enfin l'État a mis à la disposition des entreprises les infrastructures collectives (routes, réseaux de communication…) et les services non marchands nécessaires à la production.
• La valeur ajoutée se répartit entre ces différents acteurs sous des formes diverses : salaires versés aux salariés, intérêts versés aux banques, profits perçus par les détenteurs du capital (actionnaires), impôts prélevés par l'État. Sur la part destinée à rémunérer le capital, une partie est distribuée aux apporteurs de capitaux et une partie est mise en réserve pour permettre à l'entreprise de financer ses investissements futurs.
• Ce partage de la valeur ajoutée comporte donc des enjeux politiques et sociaux puisque, selon les périodes, la répartition se fait plutôt à l'avantage de certains acteurs ou de certains autres. La répartition entre salaires et profits a aussi des conséquences économiques importantes puisque les salaires servent essentiellement à la consommation des ménages alors que les profits se dirigent plutôt vers l'épargne et peuvent servir à financer l'investissement. Comment l'entreprise décide-t-elle de sa « combinaison productive » ?
• Dans la plupart des cas, l'entreprise est confrontée à plusieurs solutions techniques pour obtenir une production donnée : elle peut choisir d'utiliser beaucoup de travail et relativement peu de capital technique, ou à l'inverse réduire l'utilisation de la main-d'œuvre au profit d'équipements plus