Envier le bonheur d’autrui, c’est folie ; on ne saurait pas s’en servir
(André Gide)
En plein milieu des années 50, l’Amérique entière est fascinée et envieuse de l’apparent bonheur de l’actrice iconique Marilyn Monroe, qui rencontre à cette époque-là, la consécration et la gloire, après la sortie de son film culte : « Sept ans de réflexion ». C’est dans ce long-métrage, sorti sur les grands écrans en plein été 1995 aux Etats-Unis, qu’apparaît la fameuse séquence de la grille d’aération du métro soulevant la robe de Marilyn (la scène la plus célèbre de toute la carrière de l’actrice). A cette période, Marilyn est une femme fraîchement arrosée par la célébrité, et tous les projecteurs sont tournés sur elle ; elle est sublime, jeune, sensuelle, riche, et tous les hommes semblent être à ses pieds. En un mot : elle est devenue, en l’espace d’un instant, la nouvelle star de Hollywood.
Qui, à ce moment précis, n’aurait pas souhaité être à sa place ? Toutefois, selon André Gide, écrivain parisien du XXe siècle, « Envier le bonheur d’autrui, c’est folie ; on ne saurait pas s’en servir ».
Ce qui nous amène à affirmer que le seul bonheur qui peut nous rendre heureux, c’est celui que l’on crée de nous-mêmes (bonheur personnel), car le chemin qui nous mène à l’épanouissement est différent et propre à chacun. Cependant, cela n’empêche pas qu’un très vaste nombre de personnes aient une vision commune du bonheur, étant donné que les composantes qui participent à sa contribution se retrouvent chez chacune d’entre elles.
Voici un exemple concret de ce phénomène : De nos jours, le monde entier semble courir après le fameux slogan, distribué au travers des médias : « Pour être heureux ; soyons riches – jeunes – et – beaux ! ».
Mais alors, comment s’épanouir en se basant sur soi-même et ses propres capacités et faiblesses, et non pas sur les projections que nous nous faisons à propos du soi-disant