Environnement du marché du cosmétique
* 2.1 Economique
La crise économique de 2008
Depuis début 2008 les français réduisent leurs achats de soins de beauté dans les grands magasins et les chaînes. En effet les volumes de cosmétiques vendus en parfumerie sélective avaient reculé de 2,3% en 2009 par apport a 2008 (indiqué par NPD). Ces enseignes compensent cette baisse par une augmentation des prix afin de préserver leur chiffre d’affaires.
Les françaises sont les premières consommatrices de cosmétiques en Europe
« Elles consomment à elles seules autant que les britanniques, les allemandes et les espagnoles réunies ». La France est le premier pays producteur mais aussi consommateur de produits cosmétiques. En effet les françaises sont avant tout à la recherche de bien-être.
Selon une étude Emap la coiffure et les soins apportés aux cheveux jouent aujourd'hui un rôle important: 58% des femmes utilisent des après shampoings, 65% des produits coiffants, 31% des masques, 10% des soins capillaires en cure, 8% des gélules à ingérer.
Les plus de 50 ans sont très soucieuse de leur apparence. 94% des femmes seniors achètent des crèmes de beauté et 48% des soins antirides. Et elles sont aussi très « accro » aux produits d'hygiène et de soins: 73% en achètent alors que la moyenne des femmes ne dépasse pas les 41% ».
Le marché du cosmétique en grande distribution
Le marché du cosmétique est dominé par trois grands groupes en grande distribution. Notamment les produits de soins anti-âge partagés entre L’Oréal (marques L’Oréal, Paris et Garnier), Henkel (marque Diadermine) et Beiersdorf (marque Nivea visage), qui représentent plus de 90% du marché français de l’anti-âge. Ces groupes parviennent à proposer des prix toujours attractifs malgré une valorisation croissante des formules. Celle-ci tend d’ailleurs à se rapprocher des marques commercialisées dans le circuit sélectif. Signe de l’importance accordée par l’Oréal au marché en GMS, le