Epistemologie générale
La question de la connaissance empirique.
La pensée et le réel (problème de l'objet et du sujet)
Pour échapper à cette aporie (= impasse, problème insoluble), la philo de l'époque classique sent que la pensée opère à partir des éléments de base qu'elle ne constitue pas elle même. Elle opère à partir des idées données sensuellement (empiriste) et intuitivement (idéaliste). Ces idées ne viennent pas de pensées, elle sont issue de l’expérience de l'objet. Descartes insiste sur la nécessite de décomposer le problème. Il faut réduire les propositions complexe à des propositions plus simples, qui sont les seules fidèles à l'objet.
Les idées claires et distinctes sont représentatives du réel. Edgar Morin ; »La pensée sociologique n'est que le résultat de la réalité sociale. »
Locke dit lui que nous pouvons développer la pensée à partir des idées claires qui sont dénombrables (la connaissance peut être exhaustive).
Notre objectivité est structurée par notre subjectivité. L'objectivité est fidèle à la réalité représentative de l'objet et hors de doute.
Le langage et le réel
Tout discours scientifique passe par le langage qui exprime la pensée. Mais le langage code les idées. Le langage comme la pensée doivent pouvoir refléter ce qui se donne à voir au contact des choses, le langage doit coller à la chose.
Pour que la pensée puisse se déployer en respectant ces idées claires. Le langage doit être immédiat. (langage spontané) Le discours doit représenter la chose. 2 types de langage chez les classiques : Le langage où doit transparaître l’immédiate des sens. Le langage doit transparaître l'intuition originelle de l'esprit.
Le penseur doit être en éveil pour saisir immédiatement le sens ou l'intuition. Création de certitudes transmissibles et communicables aux autres. Pour parvenir à ce langage il faut brider l'imagination du penseur pour maintenir la vocation représentative du langage. Les mots sont fidèles aux