Le conte philosophique
Les registres utilisés dans le texte A sont pathétique, fantastique, tragique. Voltaire utilise plusieurs procédés littéraires pour nous faire imaginer des scènes qui sont tout à fait inconcevables dans la réalité. Par l’utilisation du « je », il est montré ici que la plante est capable d’exprimer ses propres sentiments, elle dit « Que je suis malheureuse d’être née herbe ! ». C’est une personnification qui a pour but de nous rapprocher de cet être vivant et ainsi nous émouvoir. Or cette situation extraordinaire n’est présente que dans les contes fantastiques. Nous sommes en présence des champs lexicaux de l’horreur et du crime qui utilisent des termes hyperboliques tels que : « monstre » « armée », « tranchantes », « coupe », « déchire », « engloutit ». Usage de ces derniers démontrent le côté tragique de cette situation pathétique. Les registre présent dans le texte C est tragique, en effet le champ lexical qui est omniprésent est celui de la torture « […] Arrachât la langue, qu’on lui coupât la main, et qu’on brulât son corps a petit feu […] ».
écriture d'invention
Mes très chères messieurs les juges et les dévotes, je vous prie de bien vouloir accordez a un homme brave mais bien moins courageux que ce qu’il ne voudrait en faire paraître un peu de votre précieux temps pour qu’il puisse, si vous le permettez, présenter ses dires. Tout d’abords laissez moi vous présenter mes plus immenses et sincères acclamations car vous, qui, par votre générosité et votre démesurée bonté m’avez accueillis sur vos riches et grandes terres. Vous qui par la présence de vos dieux protecteurs m’avez initiez a vos coutumes. Vous qui par vos meurs et par votre infini savoir m’avez tant appris de choses jusqu’ici inattendue pour un tel homme venant d’ailleurs. Ainsi le langage des bêtes et des plantes n’a plus aucun secret pour moi. Je ne manquerais pas d’émerveiller mes amis par la richesse intellectuelle que j’ai acquis au cours de ce voyage.