L 'esclavage est censé être aboli depuis plus d'un siècle. Cependant, de nombteuses études ont sorti sur ce sujet des rapports accablants. Les documents un, deux et trois « sur la piste de l'esclavage moderne » de Thierry PARISOT, « les esclaves du Père Noël » de Thierry LECLERE, et « dans les maquilas centraméricaines » de Maurice LEMOINE, nous décrivent avec précision les différentes sortes d'esclavage dans notre monde contemporain tandis que le document six « frère des hommes » de PLANTU l'illustre ; et les document 4 et 5 « enfants exploités » de Ignacio RAMONET et « combattre le travail des enfants » de Marie-Agnès COMBESQUE s'insurgent contre le travail des enfants dans le monde.
A quoi ressemble l'esclavage moderne ? Qu'en est-il du travail des enfants, existe-t-il toujours ?

Aujourd'hui, l'esclavage se présente sous différentes formes. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, l'esclavage n'est pas le seul fait des pays du Sud (document n°1). En France notamment, d'après Thierry PARISOT (document 1), des femmes d'Asie, d'Afrique ou du Proche Orient, venues chercher l'Eldorado se retrouvent bonnes à tout faire. Sequestrées et privées de papiers, elle travaillent quinze à dix-huit heures par jour, sept jour sur sept, sans congés ni salaire. Pour Céline MANCEAU, coordinatrice du Comité contre l'Esclavage Moderne à Paris, les « Maîtres » sont à classer en trois catégories : les premiers viennent d'un pays où un certain esclavagisme n'a pas réellement disparu, on peut parler d'exploitation « traditionnelle », d'autres passent par de véritables réseaux et enfin d'anciens coopérants français. On dénombrerait des milliers de cas en France.
Au delà de l'esclavage domestique, on dénote une augmentation croissante d'une forme d'esclavagisme dans des usines de sous-traitance situées dans les pays du Sud au profit de multinationales des pays du Nord. En effet, des entreprises comme MATTEL, HASBRO, DISNEY, MC DONALDS, CARREFOUR... font fabriquer à bas prix par des