Esope
D’après Plutarque, dans la réalité, Esope était un esclave laid et boiteux qui contait des apologues et des récits familiers. Ces fables seront reprises et traduites en latin par Phèdre. Esope inspira beaucoup Jean de la Fontaine.
Durant sa vie, introduit à la cour de Crésus, Il servit le roi non seulement comme conteur, mais comme diplomate. Ne voulant pas irriter les gens en mentionnant leurs défauts, celui-ci leur parlait de ruse et de la fourberie des hommes en attribuant à des animaux paroles et pensées.
Les contes d’Esope et ses fables comportaient toujours des leçons pour ses auditeurs.
Il racontait ses nombreuses fables au cours de ses voyages. Ses fables se sont transmises oralement d’un pays à l’autre. Plus tard, quand elles furent écrites, quelques-unes parurent en vers. La plupart, cependant, furent imprimées en prose. Mais, sous quelque forme que ce soit, elles n’ont rien perdu de leur sagesse, ni de leur charme. Les leçons qu’elles enseignent sont vraies pour nous aujourd’hui, comme elles le furent pour les anciens. L’humour et l’humanité des fables leur conservent à jamais cette vivante gaieté, durable comme elles.
|
Ses œuvres qui sous l'apparence d'un scepticisme amusé révèle un pessimisme profond. Il a également su dépeindre ces combats passionnés où l'idéalisme et la pureté se fracassent contre le réalisme et la compromission.
Sa première pièce, l’Hermine (1932), lui offre un succès d'estime, et il faut attendre 1937 pour qu'il connaisse son premier grand succès avec le Voyageur sans bagages . L'année suivante le succès de sa pièce la Sauvage confirme sa notoriété et met fin à ses difficultés matérielles. Au travers de textes apparemment ingénus, Anouilh développe "une vision profondément pessimiste de l’existence".
Pendant