III) L'échec politique de la Quatrième République1) Un régime d’assemblée qui ne trouve pas son point d’équilibreLe mode de scrutin choisi pour l'élection des députés favorise l'existence de plusieurs groupements de partis dont les incessants changements brutaux d'alliance entraînent de fréquentes chutes de gouvernement ,

Les députés sont d'abord élus dans le cadre du département avec un système électoral très proportionnel

À partir de 1951, la loi des apparentements incite les partis à se regrouper au sein d'alliances,

Lois des apparentements * : La loi des apparentements est une loi électorale mise en place en France à partir du 7 mai 1951 par les partis de la coalition gouvernementale française pour réduire l'influence des communistes et des gaullistes à l'Assemblée nationale ,

Le mode de scrutin ainsi que l'avantage de l'Assemblée nationale au sein des institutions entraînent une dérive progressive du régime parlementaire vers un régime d'Assemblée,

A)Première législature (novembre 1946-juin 1951):
Les élections confirment la domination des trois partis constituants, PC, SFIO (Section Française de l'Internationale Ouvrière) et MRP (Mouvement Républicain Populaire),
Le socialiste Paul Ramadier, président du Conseil de janvier à novembre 1947, accentue le pouvoir de l'Assemblée nationale, Il soumet l’action du gouvernement à l’arbitrage des partis. Henri Queuille est la principale personnalité des gouvernements de septembre 1948 à août 1951

B)Deuxième législature (juin 1951-décembre 1955):

Les élections sont marquées par un glissement à droite. La nouvelle majorité de centre-droit se rassemble pour la première fois autour d’Antoine Pinay de mars à décembre 1952.
Les rivalités politiques se donnent libre cours lors de l’élection du second président de la République : René Coty est élu à l'issue de 6 jours et 13 tours de scrutin.
C’est finalement Edgar Faure à la tête du gouvernement , Il est ministre des finances à partir de juin